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SURPOIDS-SOMMEIL
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Le surpoids joue sur votre sommeil...  et inversement !

Dormir : un besoin vital auquel nous consacrons (en théorie) 8 heures sur les 24 que compte une journée. Soit un tiers de notre vie !

En théorie seulement, car nous ne sommes pas tous égaux devant le sommeil : certains ont besoin de passer davantage de temps entre les bras de Morphée, d’autres moins.

Dans la pratique, nous n’atteignons pas tous, loin s’en faut, notre quota idéal. En tout cas, pas de façon régulière.

 

Qui peut clamer haut et fort ne jamais avoir connu de perturbations du sommeil à un moment ou un autre de sa vie ?
Face à cette problématique, on met généralement en cause le stress, les soucis personnels et/ou professionnels. Il s’agit en effet de motifs prépondérants

Mais le surpoids ou l’obésité, ainsi qu’une alimentation déstructurée (les deux étant liés), peuvent tout autant entrer en ligne de compte.
Quand l’ensemble de ces facteurs se conjuguent, ils créent un cercle infernal dont on ne se défait pas si facilement.

Quelles sont les formes des troubles du sommeil ?

Le syndrome des apnées désaturantes du sommeil (ronflements, arrêt respiratoire, désaturation, fatigue…) est bien connu¹. Les autres signaux d’alerte sont :

  • un temps de sommeil de moins de 7h30
  • des réveils fréquents
  • des cauchemars répétés
  • la transpiration nocturne
  • le somnambulisme
  • une fatigue dès le réveil
  • l’insomnie en début de nuit

 

Depuis 50 ans, les Européens mangent de plus en plus… et dorment de moins en moins. Est-ce le fait du hasard ?

On sait depuis des décennies ² que l’obésité impacte :

  • la qualité du sommeil
  • la faculté de récupération
  • les rêves
  • les ronflements
  • la fatigue

En résumé, si l’on s’alimente mal, trop ou trop peu, on dort très mal.

On sait aussi maintenant que l’inverse est tout aussi vrai : si l’on dort mal, on s’alimente mal ³ !


¹: https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/apnee-sommeil-sahos.html
²: The treatment of morbid obesity with gastroplasty. Houben jj et al. Revue Médicale de Bruxelles, 01 Sep 1996, 17(4):236-239
³: Sleep and Eating Disorders. Kelly C Allison et al. Curr Psychiatry Rep. 2016 Oct;18(10):92.

 

« Pour comprendre, il faut s’intéresser aux médiateurs (molécules transportant les signaux aux organes). La ghréline, hormone de la faim, augmente dès le réveil et s’atténue pendant le repas. Les leptines, hormones de la satiété, nous protègent de la faim pendant le sommeil », indique le professeur Jean-Jacques Houben, spécialiste de l’obésité et président du conseil scientifique de dietplus.

Une question de rythme biologique

Ainsi, tous les mammifères, dont l’être humain, répondent à un cycle jour/nuit (biologie nycthémérale). Le soir, la nuit, tandis le renard sort de sa tanière pour chasser, l’homme et la femme se retirent pour se reposer. Un adolescent qui reste devant son smartphone jusqu’à minuit ⁴, ou un adulte qui s’endort devant Netflix à 3 heures du matin, casse le commandement du cycle jour/nuit.

« Nier l’horloge biologique représente un danger majeur pour notre survie et notre santé, souligne le Pr Houben. Dès que le soir tombe, le cerveau sécrète de la mélatonine. Après 2 heures, le fonctionnement intestinal ralentit. La température corporelle baisse et la dépense calorique est réduite. Le cortisol, le taux de leptines augmentent…même l’hormone de croissance augmente. La synthèse des acides nucléiques et des protéines se fait pendant le sommeil ! Il en va de même pour la croissance des enfants. Mais dès que nos yeux perçoivent la lumière, les processus s’inversent. »

Parmi les principales causes du dérèglement de notre horloge biologique, on recense :

  • le stress majeur
  • la prise de neuroleptiques, de somnifères ou d’anxiolytiques
  • le travail à pause
  • le travail de nuit
  • la lumière bleue des écrans
  • le bruit
  • le chaos alimentaire

 

Les troubles du sommeil et de l’absence de récupération entraînent :

  • des troubles de l’attention
  • une perte d’efficacité professionnelle
  • des absences
  • des TDHA (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité)
  • de la distraction
  • des troubles de la mémorisation et de l’apprentissage.

 


⁴: Insufficient sleep in adolescents: causes and consequences. Judith A Owens & Miriam R Weiss.  Minerva Pediatr . 2017 Aug;69(4):326-336

Un impact réél sur les performances professionnelles

Vos collègues ou vos supérieurs vont ont fait remarquer une perte d’efficacité dans vos missions ? Peut-être tout simplement l’avez-vous constaté par vous-même.
Le manque de récupération dû à un mauvais sommeil a des impacts sur l’humeur, l’enthousiasme, la résistance à l’effort, la concentration…⁵ Sans parler du stress qui peut résulter d’une tension professionnelle, et qui ne fera qu’accentuer les troubles du sommeil.

Il est donc dommageable d’occulter ce problème dans le cadre du travail. Les directeurs des ressources humaines s’enquièrent de savoir si vous avez des enfants, si votre conjoint travaille, si vous pratiquez du sport… mais il serait plus pertinent de demander l’heure à laquelle vous vous couchez, de combien d’heures de sommeil avez-vous besoin, et le nombre de vos repas quotidiens.

Et encore, tout le monde ne travaille pas selon des horaires dits « de bureau », réguliers d’un jour sur l’autre et d’une semaine à l’autre. Le fonctionnement de certaines entreprises exige parfois le travail à pause (sur poste) ou de nuit. Il en est de même pour les hôpitaux, la police, la sécurité…
Face à ces situations allant à l’encontre de nos rythmes biologiques, personne n’a trouvé de solution pérenne et humaine. Mais plusieurs pistes peuvent être proposées, parmi lesquelles :

  • Assurer une alimentation adaptée (comme pour les sportifs, les militaires…) à l’horaire de travail.
  • Pratiquer une activité sportive, des activités extérieures, et limiter l’exposition à la lumière bleue (écrans) pour accélérer les périodes de récupération.
  • Recourir à la relaxation

 



⁵: Sleep-dependent memory consolidation in healthy aging and mild cognitive impairment. Edward F Pace-Schott et al. Curr Top Behav Neurosci. 2015;25:307-30

 

Par quel bout attaquer ses problèmes de sommeil ?

« Mais alors », vous demandez-vous peut-être, « est-ce que je dors mal à cause de mon surpoids, ou est-ce que je m’alimente mal à cause de mes insomnies ? »
On l’a dit, parmi les causes, le surpoids et l’obésité sont déterminants. Connaître votre statut pondéral en mesurant les différents indices est essentiel.
Si vous avez identifié un surpoids significatif, une prise de poids régulière ou des dérives alimentaires, vous détenez une première piste.

Cependant, le sommeil peut être votre problème dominant. Dans ce cas, une prise de conscience est déterminante avant une prise en charge médicale, psychologique ou comportementale.
Il existe des laboratoires de sommeil et des spécialistes (pneumologues, psychiatres, physiologistes…) qui peuvent analyser votre sommeil et en déterminer la qualité.

L’association entre mauvais sommeil et alimentation perturbée est établie. Ce cycle vicieux et infernal peut être brisé. Si effectivement vous êtes concerné.e par le surpoids, ce dernier est probablement une des causes de vos nuits tourmentées. Perdre quelques kilos serait alors un premier pas vers un sommeil serein. Prendre dès à présent votre surpoids en charge peut se faire demain moyennant un bilan, du coaching et un rééquilibrage alimentaire !

Le présent article a été rédigé sur la base de données et informations à portée scientifique collectées, sélectionnées et approuvées par notre comité scientifique. Il a pour objet de fournir une lecture de données scientifiques et n’a nullement vocation à établir un diagnostic médical, ni à remplacer l’avis d’un professionnel du secteur médical. Les informations qu’il contient constituent des présentations de conclusions issues d’examens de données qui ne doivent pas être considérées comme pouvant s’appliquer automatiquement et individuellement aux personnes présentant des troubles médicaux similaires. Nous invitons bien évidemment nos lecteurs à poursuivre leur réflexion et à soumettre leurs questions à leur médecin traitant ou à tout autre professionnel du secteur médical.

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Dormir : un besoin vital auquel nous consacrons (en théorie) 8 heures sur les 24 que compte une journée. Soit un tiers de notre vie !

En théorie seulement, car nous ne sommes pas tous égaux devant le sommeil : certains ont besoin de passer davantage de temps entre les bras de Morphée, d’autres moins.

Dans la pratique, nous n’atteignons pas tous, loin s’en faut, notre quota idéal. En tout cas, pas de façon régulière.